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Le Pen - Page 35

  • Le Pen mobilise pour les législatives

    Extrait du discours du 1er-Mai de Jean-Marie Le Pen

    Précisément parce qu’aucun des grands problèmes que nous avons soulevé, il y a trente ans déjà, n’est ni résolu, ni en voie de l’être si l’on en juge par les programmes des partis installés, ces élections se présentent bien pour nous. <

    D’abord, nombreux sont nos électeurs qui ont voté Sarkozy, et qui, constatant déjà la duplicité de son propos, vont rentrer au bercail.

    Nous avons investi nos candidats, mis en place notre organisation de campagne et de propagande. Il y aura une campagne par circonscription et une campagne proprement nationale : je compte faire cinq grands meetings régionaux, à l’appui des candidats et bien sûr être présent sur les médias nationaux.

    Ces élections sont fondamentales, puisqu’elles seront le test de notre influence politique dans le pays, puisqu’elles conditionnent notre financement, c’est-à-dire nos moyens d’action, et surtout parce qu’elles vont marquer la force de notre implantation !

    Sarko, Royal, Bayrou, halte à l’imposture !

    Hardi, chevaliers, l’heure n’est plus aux palabres, ni aux divisions stériles….
    Il est temps pour nous de tout mettre en œuvre pour permettre aux Français de choisir entre l’immobilisme UMPS et le Gouvernement de courage national, qu’inéluctablement, nous serons amenés à former.

    Moi, Jean-Marie Le Pen, menhir éprouvé par les vents et les marées depuis 50 ans, habitué à naviguer par gros temps, par tous les temps – je suis là, encore et toujours, bon pied, bon œil – je vous dis : Espérez toujours en la France, une, forte, fière de son histoire, éprise de liberté et soucieuse des humbles…

    Je vous dis : Espérez en cette France populaire que j’aime, qui m’a aimé et élevé, moi le pupille de la Nation, cette France que je veux encore défendre aujourd’hui, demain, toujours, pour nous, nos enfants et en mémoire de nos ancêtres.

    En voyant nos troupes réunies si nombreuses en ce jour, nos idées gagner du terrain et la réalité nous donner raison, je sais, je sens que nous sommes à la veille d’une victoire éclatante, et repensant à Jeanne et aux traditions millénaires de lutte de notre peuple, je vous exhorte à la mobilisation et à l’enthousiasme, je vous exhorte à mener avec moi la bataille des législatives, pour la vérité, pour notre idéal, pour l’amour de ceux qui nous ont faits.

  • Nationalisme : Le Pen répond à Sarkozy

    (Extrait du discours du 1er-Mai)

    A propos de national et de nationalisme, Monsieur Nicolas faisait l’autre jour une bizarre distinction. Le patriotisme, disait-il, c’est l’amour de la Patrie , le nationalisme, c’est la haine des autres.

    Mais non, Nicolas. Comme le patriotisme est l’amour de la Patrie , le nationalisme, c’est l’amour de la Nation. Et la Nation , ce ne sont pas les autres, mais nous-mêmes.

    Il est vrai que pour d’aucun, la Nation , ce n’est qu’un présent et un avenir.

    Pour nous aussi, mais c’est aussi et surtout un passé d’où nous venons et sans lequel nous n’aurions pas existé, biologiquement, physiquement, intellectuellement, culturellement, moralement, spirituellement.

    Contrairement à ce que prétendent les mondialistes, les êtres humains ne sont pas interchangeables, ni superposables. Nous sommes des individualités, mais venus de quelque part, qui auraient péri, si, depuis la sortie du ventre de notre mère, nous n’avions été pendant des années et des années l’objet des soins attentifs de notre famille, de notre peuple, de notre pays qui a fait de nous les héritiers d’un immense patrimoine à la constitution duquel nous n’avons d’ailleurs pas participé.

    Dans le tourbillon cybernétique, le déferlement des images et des sons, des nets et des blogs, la multiplication des influences, la corruption morale et intellectuelle des pseudo élites, le triomphe du matérialisme, l’effacement et l’adultération des dogmes religieux, l’avachissement des caractères, la perte des repères, comment trouver son chemin autrement que par référence aux épreuves passées, aux principes supérieurs, aux traditions de notre peuple, à l’exemple de ses héros.

    D’où cette invocation à celle qui fut emblématiquement la plus extraordinaire et la plus illustre d’entre eux : Jeanne d’Arc.

  • Le Pen et le second tour

    Voici l’extrait du discours du 1er-Mai de Jean-Marie Le Pen, sur le second tour de la présidentielle.

    Alors pour le deuxième tour, que faire ?

    Bien sûr, vous y avez pensé depuis le 22 avril et chacun pourrait faire selon ses affinités même lointaines ou, au contraire, selon ses craintes.

    Je dois dire qu’en ce qui me concerne, je suis sans états d’âme.

    Il ne reste en lice que deux candidats, tous deux représentants officiels des partis et des politiques qui en trente ans ont amené la France dans l’état déplorable où elle se trouve aujourd’hui, au bord du gouffre politique, économique, social, culturel et moral.
    Nous ne devons prendre aucune responsabilité dans le choix du 6 mai. Nous devons rester, en revanche, vigilants et engagés à fond dans la campagne législative pour prendre sur eux une légitime revanche, prêts à apporter à notre pays le soutien inconditionnel que lui doivent les patriotes, les vrais !

    Il serait illusoire et dangereux de voter pour la candidate socialiste pour se venger du hold-up réalisé sur notre programme par Nicolas Sarkozy. Soutenue par l’extrême gauche révolutionnaire, on sait qu’elle veut, entre autre, régulariser les clandestins.
    Mais il serait aussi insensé d’apporter nos suffrages à un candidat qui continue de nous considérer comme des extrémistes et de refuser de permettre par la proportionnelle à nos millions d’électeurs d’être représentés à l’Assemblée Nationale et qui, comme la gauche, refuse de nous considérer comme des républicains. Mais à quelle loge faut-il donc appartenir pour être républicain ? Dans quelle magouille et dans quel scandale faut-il avoir trempé pour être sanctifié, à l’instar du milieu des voyous, où il faut, par un mauvais coup, faire la preuve qu’on est digne d’être malfrat ?

    L’amour, même celui de la Patrie , peut faire des miracles et c’est sur le chemin de Damas que Paul, le persécuteur des chrétiens jeté à bas de son cheval, découvrit la vraie foi et s’y convertit. Peut-être l’élu du 7 mai sera-t-il digne de celle du 8 mais j’en doute. Si toutefois, il en était ainsi, les patriotes que nous sommes, face à l’épouvantable désastre, sauront apporter dans le cadre de leur fonction, l’appui nécessaire à toute politique de Salut Public.

    En attendant, et pour que notre geste soit efficace et comptabilisé comme tel, j’invite les électeurs qui m’ont fait confiance à n’accorder leur suffrage ni à Madame Royal ni à Monsieur Sarkozy et à s’abstenir massivement, se réservant pour le premier tour des élections législatives les 10 et 17 juin prochains.

  • Une adresse de Jean-Marie Le Pen

    Chers amis,
    Chers camarades,

    Nous venons de mener ensemble une rude bataille. Elle a duré pour nous plus d'un an, au cours duquel nous avons multiplié les meetings, les conférences de presse, les banquets patriotiques, sans parler des multiples actions de terrain de nos cadres et militants.

    Une grande partie de nos efforts a dû être consacrée à la recherche des parrainages, plus difficile cette fois que jamais.

    Nous étions dans l'espoir d'un beau succès, tant fondé sur les sondages que sur l'accueil chaleureux qui nous était réservé par nos compatriotes, dans les réunions, les rues ou les marchés.

    Plus grande a été la déception quand, croyant pouvoir prétendre à concourir pour le second tour, comme en 2002, nous avons été placés en quatrième position, perdant près d'un million de voix sur les 4,8 millions de 2002.

    Comme d'habitude, à l'extérieur, mais même parfois dans nos rangs, venant d'ailleurs toujours, des paresseux et des incapables, terreau habituel de l'aigreur, on a entendu quelques critiques :  « On aurait quitté les fondamentaux du Front », prétendent les uns, qui n'ont sans doute même pas suivi notre campagne, ni à la télévision, ni sur les radios, ni sur notre site www.lepen2007.fr, pourtant fréquenté chaque jour par plus de cent mille internautes. « On a été trop à gauche », affirment certains stratèges en chambre. Pour les autres, « on a été trop à droite » ; bref, les petits coassements habituels de grenouilles.

    Il convient d'être clair. D'abord, le responsable de la campagne c'était moi, Jean-Marie Le Pen, assisté par le pôle stratégique de Marine qui, avec son équipe, s'est dépensée sans compter, et Bruno Gollnisch pour l'exécution, qui avait en outre la responsabilité des élections législatives à venir. Nous avons mené la campagne exactement sur les valeurs, les slogans et le programme du Front national, adapté par les vingt CAP (Comités d'action présidentielle), placés sous la direction de Thibault de La Tocnaye.

    De s porte-paroles de talent nous ont représentés à la télévision et à la radio : Marine, Louis Aliot , Jean-François Touzé, Olivier Martinelli, Jean-Claude Martinez, Thibault de La Tocnaye , Martine Lehideux, Roger Holeindre, Martial Bild, etc.

    Et pourtant, malgré ce que j'estime avoir été une de nos plus belles campagnes, nous n'avons pas atteint le but que nous nous étions fixé. Il faut pour gagner les batailles suivantes étudier les raisons de cet insuccès, relatif et de cette déperdition de voix par rapport à l'élection présidentielle de 2002.
    Dans le même temps, le Parti communiste est tombé au-dessous de 2%, Bové est renvoyé au Larzac avec 1%, les Verts sont réduits en purée, le matamore vendéen récolte 2,2 % la moitié de ce qu'il avait fait en 1995. Son lieutenant, le félon Bompard , n'a pu lui apporter que 5 % à Orange, ville dont il est pourtant maire.

    D'abord, en 2002, nous étions contre deux candidats de gauche, Jospin, le Premier ministre socialiste, et Chirac, l'homme qui avait, en trahissant ses électeurs, fait élire Mitterrand en 1981 et Jospin en 1997.

    En 2007, nous avions en face de nous, deux candidats de droite, très dynamiques, soutenus activement par les médias, se prétendant, comme d'ailleurs, Madame Royal, contestataires du Système que nous n'avons cessé de dénoncer depuis des années.

    Nicolas Sarkozy, fort de moyens considérables et d'une énorme organisation, a réalisé un véritable holdup sur une certaine partie de nos électeurs, en leur faisant croire que, lui, allait pouvoir mettre en œuvre le programme que nous défendons ensemble depuis tant d'années. Et certains l'ont cru, qui d'une part avaient peur d'une victoire de la gauche sur Le Pen au second tour et, de l'autre, avaient oublié les actes de Sarkozy, ministre depuis cinq ans et politicien RPR depuis trente ans.
    Pour les mêmes raisons, certains qui n'aiment pas Sarkozy se sont portés sur l'autre européiste : Bayrou.

    Paradoxalement vainqueurs sur le terrain idéologique, nous avons provisoirement perdu sur le terrain électoral. Il n'est pas besoin d'aller plus loin. Les électeurs français ont été victimes d'une escroquerie. Alors qu'ils contestaient l'actuelle construction européenne, l'immigration, le chômage, l'insécurité, la dette publique etc. ils ont fait confiance à leurs propres ennemis. Ils ne vont par tarder à s'en mordre les doigts.

    C'est pourquoi, nous pouvons garder le grand espoir d'une proche revanche. C'est nous qui avons fait les bonnes analyses, c'est nous qui avons vu juste, c'est nous, et nous seulement, qui avons un programme de salut public, capable de sauver la France et les Français. Alors au travail !

    Dans deux mois, nous pouvons prendre cette revanche aux élections législatives. Nous le devons !
    Je compte sur vous, d'abord pour participer à notre grande fête annuelle du 1er Mai, celle de Jeanne d'Arc et du travail. Je donnerai le mot d'ordre et ouvrirai la campagne législative. La vie commence toujours demain !

    Je serai comme hier, à votre tête, au service de notre Patrie. Vous pouvez compter sur moi. Comme j'ai toujours pu compter sur vous et votre dévouement. Merci du fond du cœur.

    Vive la Vie , Vive la Victoire , Vive la France !

    Jean-Marie Le Pen

     

  • Sarkozy ne veut pas de l’opinion du peuple

    Nicolas Sarkozy exclut tout référendum : « Si je suis élu, est-ce que vous croyez que je pourrai dire au pays : j’ai encore besoin d’avoir votre opinion ? »

    Pas question de demander l’avis du peuple, sur quelque question que ce soit.

    Une fois élu, il n’a plus à connaître l’opinion des citoyens...

    Et il donne l’explication : « Le référendum voulu par le général de Gaulle n’était pas un référendum cantonal suisse », le président de la République qui lance un référendum doit « engager son destin politique ».

    Si Sarkozy prend le pouvoir, c’est pour le garder. En le verrouillant.

    Jean-Marie Le Pen a réagi par ce communiqué :

    « Les citoyens peuvent dès aujourd’hui constater que Nicolas Sarkozy n’est pas un « Le Pen light », mais qu’il est le contraire de Le Pen.

    « Mon projet était et demeure de rendre la parole au peuple, par le référendum.

    « Le candidat de l’UMP exclut tout référendum, au motif, souligne-t-il, que s’il est élu il n’aura plus besoin d’avoir l’opinion du peuple !

    « Il ne précise pas s’il a l’intention de supprimer l’article 11 de la Constitution. Il est vrai que c’est sans importance, puisque la Constitution française sera quasiment caduque quand il aura imposé la nouvelle mouture de la Constitution européenne. Sans demander son avis au peuple souverain. »

  • Du racolage au harcèlement

    Quand il s’agit de sexe, le racolage et le harcèlement sont punis par la loi. Quand il s’agit de politique, c’est le sport favori du second tour. A un degré jamais vu, en raison du score de François Bayrou et des interrogations sur son électorat. C’est ce que souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué :

    « Les opérations de racolage et de harcèlement auxquelles se livrent l’UMP et le PS auprès de François Bayrou et de ses électeurs nous ramènent au pire du régime des partis, et à un niveau jamais vu jusqu’ici. »

    A gauche, le PS fait très fort. Il y a quelques jours, Laurent Fabius martelait que l’UDF est une formation de droite « dont les choix politiques sont contraires aux nôtres », Pierre Mauroy jugeait « inadmissible » la proposition de Rocard d’une alliance Royal-Bayrou, et Jack Lang jugeait cette démarche « immorale ». Hier, tous les éléphants étaient d’accord pour cette alliance... Ségolène Royal a donc pu en appeler à un rassemblement qui ait « toutes les couleurs de l’arc-en-ciel », souligner ses larges points de convergence avec François Bayrou et lui promettre des ministres UDF...

    Il est amusant de constater que cela va tellement vite que les déclarations s’entrechoquent. Ainsi, alors que tout le gratin socialiste était d’accord sur la stratégie à l’issue de la réunion du conseil politique mardi soir, ce matin paraît une interview de Mélenchon, réalisée avant cette réunion, où le sénateur redit qu’il « n’y a pas de majorité présidentielle possible avec Bayrou », qu’une alliance entre le PS et l’UDF serait « contre-performante », que discuter avec Bayrou « c’est du temps perdu » car Bayrou « c’est la droite »...

    Du côté de Nicolas Sarkozy on ne chôme pas non plus. On rappelle jusqu’à plus soif que Bayrou fait partie de la famille, on enregistre avec satisfaction les ralliements de parlementaires UDF, et l’on construit aussi « l’arc-en-ciel », avec les fameux « pôles » de droite, du centre et de gauche. Le pôle du centre pourrait même devenir un nouveau parti centriste, « indépendant de l’UMP », fabriqué par l’UMP. Sic. Où l’on mettrait les ralliés de l’UDF et les anciens UDF de l’UMP...

    Vu le rythme auquel elles apparaissent, ces ahurissantes magouilles vont sans aucun doute se poursuivre dans les jours à venir. Comme le souligne Jean-Marie Le Pen, « les Français peuvent constater à quel niveau le « débat politique » peut descendre quand les combines et les magouilles prennent la place du débat de fond. Un débat qui ne peut avoir lieu entre partis qui n’ont aucune autre doctrine que celle du chien crevé au fil de l’eau sale euromondialiste. Ce n’est là que le début d’un honteux spectacle qui défigure le visage de notre patrie. »

  • « Toujours c’est la fête de la France »

    Suite à mon appel, un cadre du FN, que je remercie, m’a transmis une vidéo par téléphone portable de la deuxième allocution de Jean-Marie Le Pen. Les propos étaient destinés « exclusivement aux militants et aux fidèles » qui se trouvaient sur place. Disons que je les retranscris ici exclusivement à l’intention des vrais sympathisants qui me lisent. Il me semble qu’ils méritent amplement d’être connus au-delà de ceux qui étaient présents à Equinoxe.

    « C’est la force et la grandeur de notre mouvement que d’opposer en toutes circonstances un front sans rides à l’adversité. Nous en avons l’habitude, parce que nous avons marché en parallèle avec notre pays qui a descendu l’une après l’autre les marches de l’histoire d’un grand pays devenu une puissance moyenne, qui a vu capituler ses pouvoirs ente les mains de l’Europe, et qui aujourd’hui – on l’a vu en la personne du président de la République sortant – a été incapable de réformer le taux de TVA sur la restauration en cinq ans. (...)

    « C’est nous qui dans ce combat politique avons été les tenants de la vérité, quoi qu’il puisse en coûter. Et certes, si nous sommes déçus aujourd’hui, ce n’est pas des efforts que nous avons faits. Car nous avons fait tout ce que nous pouvions. Et à partir de là, personne ne doit s’étonner de nous voir boire le champagne, chanter et danser ensemble, car nous avons le cœur pur.

    « Dans cette bataille où la France avait tout à perdre, et où elle s’apercevra demain qu’elle a tout perdu, eh bien nous, nous avons rempli notre contrat. Nous n’avons rien à nous reprocher. Nous nous sommes battus de toutes nos forces pour la patrie, pour la France et pour les Français. Bon, je comprends qu’en particulier pour les jeunes, dont l ‘espoir a été grand à un moment donné, ce résultat soit un peu décevant. Il démontre la force extraordinaire que représentent dans notre société les moyens de pouvoir que sont la télévision, la radio, la presse, et plus généralement l’influence des lobbies et des pouvoirs publics eux-mêmes. Nous luttons à un contre cent. Dans ce que l’on appelle dans les courses automobiles l’indice de performance, c’est-à-dire le rapport entre le résultat obtenu – plusieurs millions de voix – et les moyens mis en œuvre, le rapport est évidemment en notre faveur, et nous sommes premiers à l’indice de performance de la politique française. (...)

    « C’est nous qui avons raison, c’est nous qui voyons clair, c’est nous qui avons le courage de dire la vérité au peuple français. Il ne nous a pas encore entendus, mais il nous entendra. Et c’est vous, les jeunes, qui à un moment donné serez appelés à prendre les responsabilités dans ce pays.

    « Vous n’avez pas le droit d’avoir à l’égard du peuple la moindre amertume, parce que vous êtes à son service et, même quand il se trompe, comme aujourd’hui, il est respectable, il doit être aimé.

    « Dites-vous bien que vous n’avez rien à vous reprocher, et puisque nous n’avons rien à nous reprocher, la soirée doit être joyeuse. Je vous invite donc à boire, à manger, à danser et à chanter, parce que toujours c’est la fête de la France, même dans ces cas-là. »

  • « Nous ne nous considérons pas comme vaincus »

    On ne peut que remercier Vox Galliae pour la vidéo de la déclaration faite par Jean-Marie Le Pen à l’issue de la soirée électorale de dimanche. Voici l’essentiel de ce qu’il a dit, mais il faut voir cette vidéo, qui montre bien qui est vraiment Jean-Marie Le Pen.

     « Je voudrais vous dire combien votre spectacle est roboratif... Il a pu apprendre à nos compatriotes que nous sommes ceux qui rions dans les tempêtes et qui rions dans les défaites, parce que nous savons qu’après la pluie vient le beau temps, et que la vie est composée d’une série de batailles, et que c’est la dernière qui compte... Nous ne nous considérons pas comme vaincus, et si dans cette affaire il y a des imbéciles et des cocus, ils ne sont pas parmi les électeurs du Front national... On n’a pas toujours les succès qu’on mérite. Il n’en reste pas moins que ce sont ceux qui sont tenaces, ceux qui sont courageux, ceux qui sont persévérants, qui finissent un jour par l’emporter, surtout quand ils ne se battent pas pour leur intérêt personnel mais pour l’intérêt de la patrie. »

    Il s’agissait là de la troisième déclaration faite par Jean-Marie Le Pen au cours de cette soirée. La première était sa déclaration officielle. La deuxième est celle que j’ai évoquée hier. Est-ce que quelqu’un aurait la vidéo ? Il serait bon d’avoir le texte exact de ce qu’il a dit à ce moment-là.

  • La déclaration de Jean-Marie Le Pen

    Texte de la déclaration faite par Jean-Marie Le Pen à l'issue du premier tour

    Françaises, Français, Mes chers compatriotes,

    Si les résultats du premier tour de l'élection présidentielle se confirment, il apparaît que le corps électoral a préféré l'apparence du changement au changement réel.
    Ce sont en effet les deux candidats pré-sélectionnés par les medias et les instituts de sondage qui participeront au second tour.

    Je tiens à remercier l'ensemble des électeurs qui se sont portés sur mon nom, toutes celles et tous ceux qui ont eu la lucidité de voter pour le candidat du redressement national, l'ensemble des militants qui ont appuyé ma campagne et à leur dire la fierté que j'ai d'avoir porté nos couleurs.

    De surcroît, nous avons gagné la bataille des idées : la nation et le patriotisme, l'immigration et l'insécurité ont été mis au cœur de cette campagne par mes adversaires, qui, hier encore, écartaient ces notions avec une moue dégoutée.
    Cette victoire idéologique est un acquis irréversible du Front national, dont je me félicite.

    En revanche, je suis beaucoup plus inquiet pour l'avenir de notre pays.
    Je crains en effet que les Français n'aient été abusés, et je leur prédis, avec tristesse, des lendemains qui déchantent. Ceux qui se sont emparés des idées du Front national ne l'ont fait que pour nous empêcher de mettre en application les véritables solutions à tous les problèmes dramatiques qui menacent l'équilibre et la prospérité de la France contemporaine.

    Pour nous, le combat au service de notre pays et de nos compatriotes continue donc, parce que la seule façon de peser pour faire appliquer la politique nationale que les Français appellent de leurs vœux, c'est de faire élire des députés Front national à l'Assemblée nationale.

    Dans cette perspective, j'appelle tous nos concitoyens à se mobiliser massivement en faveur des candidats du Front national pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains, et, dès avant, je leur donne rendez-vous pour notre grande et traditionnelle manifestation du 1er mai à Paris, en hommage à Jeanne d'Arc, symbole éternel du patriotisme français.

    C’est à cette occasion que je ferai connaître notre mot d’ordre pour le second tour.

  • La morale de l’histoire

    Hier soir, à Equinoxe, Jean-Marie Le Pen a fait deux déclarations. La déclaration officielle, par laquelle il prenait acte du fait que les Français ont « préféré l’apparence du changement au changement réel », et appelait à la mobilisation pour les législatives. Et une déclaration « intime », destinée à ceux qui étaient là, et dont le cœur n’était pas à la fête, notamment les jeunes.

    Et il leur a donné une grande leçon. Il leur a dit qu’on ne doit pas être triste quand on a fait ce qu’on avait à faire. Quand on a fait son devoir, quand on a pleinement accompli sa mission, on a de bonnes raisons de faire la fête, quels que soient les résultats des efforts que l’on a fournis.

    Il a ajouté que ce qui compte, c’est la vérité. Que dans cette campagne ils avaient dit la vérité aux Français, et qu’il n’y a pas à rougir d’avoir dit la vérité. Qu’au contraire on doit en être fier. Et puisque « nous n’avons rien à nous reprocher, la soirée doit être joyeuse : je vous invite à boire, manger, chanter, danser... »

    C’est cela, aussi, Le Pen. Au-delà de la politique, une leçon de vie.